-Dans cet extrait, la tsarine embrasse l'idéal du despote éclairé.
-Afin de faire son éloge, Voltaire lui attribue de nombreux titres mélioratifs, et vertueux, tels que : °
"Législatrice" => Donc qui fait les lois
°
"mère de la patrie"=> L'allégorie traduit un haut intérêt pour son peuple (mère bienfaitrice)
-Voltaire emploie le verbe d'Action
"perfectionné" pour faire allusion aux actes de la régente. Parce biais, l'Auteur crée une idée d'utopie, issue d'un grand ouvrage qui dérive dans le sublime et créé par la régente. C'est une femme d'actes.
-Cette idée de femme entreprenante est également traduit par le verbe
"embrasse" suivi dans la phrase par le nom
"projet" . Cette association crée une illusion de symbiose entre les faits et le monarque.
-L'affirmation
"a été la tolérance des religions" est une allusion directe à l'oeuvre de Catherine II de Russie, qui a accueillit les réfugiés entre autres protestants et juifs des autres puissances européennes. Voltaire témoigne d'une absence d'Esprit critique sur le régime Russe dans cet extrait, ne voit que ce qui est digne de valorisation.
(
En réalité la tsarine tolérait la liberté de culte dans un aspect économique
)
-L'affirmation
"elle a lié sa nation à toutes les nations du monde" accompagnée de l'hyperbole
"toutes" marque une avancée ascendante dans le crescendo de l'admiration.
- Voltaire attribue des titres à la tsarine accompagnés du verbe
"mérité". Cet emploi préconise donc un règne par le mérite, en opposition à la monarchie héréditaire.
-L'extase atteint son paroxysme au travers de l'hyperbole
"bienfaitrice du genre humain". Il n'y a pas seulement son peuple À ses pieds mais également tout le genre humain.
-Ces affirmations tout le long du récit relève de l'éloge invoquant par ce biais la tonalité épidictique.
-Cette dernière est renforcée par l'opposition (comparaison)
"Meilleur législatrice QU' Isis et Cérès". Voltaire courtise la reine en la plaçant plus haut que deux déesses réunies.
#C'est une consécration