Le Philosophe des lumières : (En s'agenouillant) Oh Grand Monarque, roi des rois, père de la France,que me vaut l'honneur de pouvoir me prosterner devant vous?
Le Monarque : (torse bombé. Fait un léger signe de tête pour signaler au philosophe le droit de se redresser) Relevez-vous ! Êtes-vous bien le grand philosophe Casseron de la Mirabelle, né le (son conseiller lui souffle quelque chose à l'oreille) 7 janvier 1721 à Teste-de-Buch?
Le Philosophe : (gardant les yeux baissés) Il est vrai, oh grand monarque. Permettez-moi d'être votre humble serviteur!
Le Monarque : Silence ! Je n'ai point de temps à perdre avec de vaines paroles ! Mon conseiller, ici présent m'a rapporté des nouvelles de la tsarine Catherine II de Prusse... (le conseiller se penche à nouveau vers le roi pour lui chuchoter quelque chose) de Russie. Il semblerait que l'un des penseurs de notre royaume l'ait rejointe à sa cour. Je dois reconnaître, cela a été une fâcheuse surprise ! Nous ne voudrions pas perdre notre rayonnement mondial aux dépends d'une femme! C'est cette contrariante nouvelle qui vous doit l'honneur de votre présence à Versailles. Je vous ordonne, mon sujet, contez-moi l'étendue de votre savoir ! Il s'agit de l'avenir de MON royaume ! Si vous osez mettre en péril mon pouvoir, offert pas notre grand Dieu lui-même, je vous ferai envoyer à la Bastille!
Le Philosophe : (s'inclinant et faisant la révérence)Sire, votre quête est vertueuse, noble et altruiste ! Or, permettez-moi de vous concéder que j'ai moi-même entretenu une liaison épistolaire avec la tsarine de ...(toussotement gêné) Prusse de Russie. Afin de vous être fidèle, offrez-moi je vous prie, oh plus sublime des régents de ce royaume, de faire le récit de son régime sous forme de conte.
Le Monarque : Détaillez votre requête!
Le Philosophe : Majesté, il me plairait d'illustrer mes propos afin de ne point vous ennuyer par mon discours.
Le Monarque: Faîtes!
Le Philosophe : Oh majesté de droit divin, de là où je viens
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